POLITIQUE suite 10

Les politiques qui ne tracent pas une route qui mène à la préservation de l’humanité, autant que faire se peut, sont vouées à l’échec. D’autres routes nous mènent à la continuation de la destruction de notre environnement, de la nature et, in fine, de notre humanité.

La seule croissance envisageable passe par la destruction de toutes énergies polluantes.

Comment faire ?

Toutes énergies renouvelables nécessitent la mise en œuvre d’intense recherches fondamentales. Bien que les forces du soleil, du vent, des marées, pour ne citer que celles-là, soient connues par nous depuis très longtemps !

L’application de ces recherches fondamentales nécessite d’autres recherches afin d’éviter l'irréparable. Pensons aux énormes catastrophes irréparables provoquées par le nucléaire  et à celles qui nous attendent vicieusement.

Une réflexion s’impose !

Lorsque nous avons fait des recherches à propos de l’application du nucléaire nous avons provoqué notre assassinat.

Cet assassinat « profite » à d’aucuns du fait que, dans notre « confort », nous laissons s’installer une certaine misère intellectuelle.

Sommes-nous civilisés ?

Nous avons fourvoyé notre agriculture, notre architecture, notre recherche, notre santé, nous les avons soumises à la puissance de la finance dont l’absolutisme est souverain.

Indignons-nous !

A propos d’architecture il ne faut pas que je sois injuste ! Il y a des musées remarquables qui se montrent à nos yeux.

S’indigner c’est avoir une vision concrète pour la société de demain !* C’est participer à l’éradication des conneries humaines que nous avons installées, pensant que c’était pour notre confort, sans réfléchir une seule seconde que notre seul objectif devait être l’écologie afin d’éviter l’artificialisation de la mort de notre « civilisation ».

Toutes nos politiques nous ont mis sur des rails où, nos trains de VIE nous mènent vers des « gares » où l’on peut observer les restes de nos inventions de type physiques, chimiques, nucléaires et autres sciences mal appliquées.

Dans ces « gares » on y entend des murmures :

Comment va X ? « Il est à l’hôpital, il a le cancer, les poumons sont atteints ».

Comment  va Y ? « Je vais le voir demain il est soigné pour un cancer du testicule ».

Comment va Z ? « Aux dernières nouvelles ses analyses biologiques sont à l’étude ».

Les conversations tournent autour de la VIE sur notre terre, la vie du cultivateur semant des pesticides dans son champ, la vie de l’ouvrier sur son chantier, ou dans son usine de fabrication de peinture, la vie du technicien dans son laboratoire « protégé » par l’amiante, et la vie du physicien dans sa centrale nucléaire, et caetera. Tout cela donne l’impression que nous entrons dans une ère où nos difficultés de VIE vont être incommensurables.

Une prise de conscience est urgente si nous voulons modifier notre environnement qui devient insoutenable.

* Stéphane Hessel, Indigène éditions, octobre 2010

Emblavons le bon grain ! 

                                                                          Raymond Chermat