PEUR et IGNORANCE

Oradour sur Glane 10 juin 1944 il y eu un massacre de plus de 600 villageois. Dans l’église des enfants, des Mamans, des Papas sont brulés. Ces morts sont injustes. Ô combien injustes ? La folie des êtres dit « humains », dieu n’avait pu l’éradiquer, avait-il perdu sa toute puissance, légendaire ? Des soldats exécutant de telles barbaries avaient peut-être écouté l’aumônier des armées allemandes, le matin même, dans un endroit improvisé et/ou dans une église.

Comment comprendre ?

Il est trop facile de dire comme Augustin, en théorie ; « Une tuerie est commise pour le bien de Dieu ». Dieu a le pouvoir de donner aussi le salut pour l’éternité. Au moyen âge on utilisait le mot ordalie, mot signifiant  -jugement de Dieu- les guerres étaient ainsi jugées.

Il arrive  que dans la VIE deux êtres « humains », l’un tue l’autre, tous deux désiraient VIVRE leur VIE !

Moi ? Je ne suis pas fils d’Abraham mais, comme toutes les Mamans et tous les Papas du monde je suis issu, au sain de l’infini d’avant, d’une propriété chimique quelconque, peut-être un gaz puis, au cours de la longue, longue, très longue évolution, d’une graine semée quelque part. Et, à un moment quelconque de ce temps incalculable un acide nucléique a fait l’amour avec une protéine et nous sommes devenus des animaux verticalisés. –incivilisés !- Mais, enfin le mot amour peut être utilisé scientifiquement ! Là,  il nous faut un peu de poésie !

Effaçons nos prétentions en constatant l’infinitésimale petitesse de nous mêmes et, de la terre qui nous supporte encore un peu dans notre galaxie. Ecoutons aussi l’incommensurablement  grand éparpillement de petits et gros cailloux dans le multivers, mot un peu nouveau qui signifie qu’il y a, probablement, des univers à l’infini.

Observons et cherchons ! Ne détruisons pas !

L’être « humain » est capable de comportements diamétralement opposés, Il est capable de  construire un immeuble de un kilomètre de hauteur sur du sable et, de le détruire d’une seule bombe inventée pour cela !

Une petite conclusion  :

    Qu’avons-nous en commun avec le bouton de rose qui tremble parce qu’une goutte de rosée lui pèse sur le corps ?

    Il es vrai : Nous aimons la VIE non parce nous sommes habitués à la VIE, mais parce que nous sommes habitués à aimer. *

_* NIETZSCHE : Ainsi parlait ZARATHOUSTRA page 56-Les classiques de poche. Le LIVRE de POCHE.

Emblavons le bon grain !                  Raymond Chermat