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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 08:36

La Nature nous a engendrés, nous en sommes partie intégrante, et nous avons la prétention de pouvoir la manipuler à notre guise, parce qu’elle a eu la gentillesse de nous donner un cerveau dont on ignore le fonctionnement et encore moins le dysfonctionnement !

Lors du fonctionnement, le cerveau fabrique des substances, vers quelles synapses se placent-elles ?
La même question se pose lors d’un dysfonctionnement !
Là se forme la
pensée ! Chez l‘égorgeur comme chez le curé ! Voire : -Saint-Etienne du Rouvray en Normandie-

Excusez encore mes nombreuses répétitions ! Reconnaissons nos conneries « humaines ».

Je viens de terminer la lecture d’un livre titré : Comment je vois le monde. écrit par Albert Einstein,

Ce live a été réédité en 2009 par les éditions Flammarion dans la collection : Champs sciences.
Pas de surprise ! Il avait paraît-il, été mauvais élève en casse ! Pages 244-245
Albert Einstein dit ceci en « 1934 » :

L’homme de science aujourd’hui connaît vraiment un destin tragique. Il veut et désire la vérité et l’indépendance profonde. Mais, par ses efforts presque surhumains il a engendré les moyens mêmes qui le détruisent extérieurement en esclavage et qui l’anéantiront en son moi intime. Il devrait autoriser les représentants du pouvoir politique à lui attacher une muselière. Et comme soldat, il se voit contraint de sacrifier la vie d’autrui et la sienne propre, et il est convaincu de l’absurdité d’un tel sacrifice. Avec toute l’intelligence souhaitable, il comprend que, dans un climat historique bien conditionné, les états fondés sur l’idée de Nation incarne le pouvoir économique et politique et donc le pouvoir militaire, et que tout ce système conduit inexorablement à l’anéantissement universelle. Il sait que dans les méthodes actuelles d’un pouvoir terroriste, seule l’instauration d’un pouvoir juridique supranational peut encore sauver l’humanité.

Mais l’évolution est telle qu’il subit sa condamnation au statut d’esclave comme inéluctable. Il se dégrade tellement profondément qu’il continue, sur ordre, à perfectionner les moyens destinés à l’anéantissement de ses semblables. L’homme scientifique est-il contraint de supporter réellement ce cauchemar ? Le temps est-il définitivement révolu où sa liberté intime, sa pensée indépendante et ses recherches pouvaient éclairer et enrichir la vie des humains ? Aurait-il oublié sa responsabilité et sa dignité, parce que son effort ne s’est exercé que dans l’activité intellectuelle ?

Je réponds : Oui, on peut anéantir un homme ultérieurement libre et vivant selon sa conscience mais on ne peut pas le réduire à l’état d’esclave ou d’instrument aveugle. Si l’homme scientifique contemporain trouve le temps et le courage de juger la situation et sa responsabilité, de façon paisible et objective et s’il agit en fonction de cet examen, alors les perspectives d’une solution raisonnable et satisfaisante pour la situation internationale d’aujourd’hui, excessivement dangereuse, apparaîtront profondément et radicalement transformées. 

Albert disait tout cela en 1934 !!! Hitler n’en avait rien à foutre !

Remarque : Il est écrit au sujet d’Albert Einstein : « Rares sont ceux qui savent que sa sagesse n’avait pas de limites et que c’était avant tout un grand philosophe en avance sur son temps, voir un visionnaire... »

J'adhère et, emblavons le bon grain ! 

À demain                                                                    Raymond Chermat

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
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