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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 17:47

      De la paillasse des chercheurs à la miss en tiroirs du pharmacien et à la réflexion des médecins généralistes et spécialistes il y a un très long chemin scientifique à parcourir. Chemin qui, à la limite, ne devrait jamais finir tant il est semé d’embûches. Ce qui suit n’est qu’une toute petite étoile dans le firmament infini de la science.

      Ce chemin est parcouru par des chimistes, des toxicologues, des pharmacologues, eux-mêmes accompagnés de nombreux spécialistes.

     

1)   Le chimiste fabrique une molécule dans sa cornue : Il aura probablement consulté de nombreuses fois le « Chemical Abstract ».

2)   Le toxicologue étudie la toxicité de cette nouvelle molécule, cette toxicité comprend la tératologie – Etude scientifique des malformations congénitales -. La Talidomide a été tragiquement « déclencheur » de cette toxicologie particulière.

3)   Le pharmacologue étudie les effets pharmacologiques et psychopharmacologiques de la molécule chez l’animal - Souris et Rats- et détermine ses éventuelles cibles à l’intérieur de l’organisme en observant les réactions comportementales et en effectuant des explorations fonctionnelles de la physiologie des animaux en expérimentation. La psychopharmacologie étudie plus particulièrement les comportements de l’animal auquel on aura administré la molécule seule, de précieux renseignements sont alors relevés. Ces comportements sont étudiés en diverses situations expérimentales.

     De nombreux autres spécialistes en biologie étudient la présence d’éventuels métabolites créés à l’intérieur de l’organisme par la présence de la nouvelle molécule. Ces divers spécialistes étudient également les effets biochimiques et physiologiques – absorption, distribution, élimination et cætera.

     Pour toutes ces expérimentations l’animal est indispensable. La cellule isolée est parfois utilisée mais, sortie de son contexte physiologique à savoir l’organisme vivant, les réactions de cette cellule isolée ne son qu’éventuellement prévisionnelles.

 

    Ensuite viennent les recherches approfondies.

 

_____ Les études du mécanisme d’action de la molécule.

 

_____ L’organisme qui va recevoir la molécule fabriquera-t-il, un et/ou des métabolites ? Les métabolites sont issus d’une transformation moléculaire.

 

_____ Plusieurs mécanismes d’action de la molécule et de ses éventuels métabolites sont-ils possibles et responsables d’effets secondaires et/ou

indésirables ?

_____ La molécule peut-elle avoir une mésentente avec une autre molécule éventuellement prescrite pour une autre cible dans le cas d’un symptôme différent ? – Interactions médicamenteuses -, -Chronopharmacologie- ,            -Pharmacocinétique -.

_____ Si effet indésirable il y a : quels sont les mécanismes d’action de ces effets indésirables ? Comment les éliminer ? Sont-ils dus à un ou deux radicaux en trop dans la structure de la molécule ?

_____ Comment purifier la molécule de manière à ce qu’elle se dirige uniquement vers la cible responsable de la maladie ?

 

1)   Le galéniste s’occupe  de trouver l’enrobage adéquat au médicament – gélule, sirop, suppositoire, comprimé -. La molécule sera alors emprisonnée dans différentes substances appelées –excipients- qui sont souvent choisis pour faciliter le cheminement dans l’organisme. Cette spécialité a pour nom : la galénique. À propos deGénérique, cette galénique effectuée dans différents laboratoires peut-elle avoir une interaction avec la molécule active dans la mesure où elle peut être différente de celle effectuée dans le laboratoire d’origine ? Parfois il est remarquées des couleurs différentes entre comprimés – génériques- et comprimés fabriqués à l’origine en laboratoire inventeur de la molécule.

2)   Enfin le toxicologue vérifie l’innocuité de ce nouveau médicament fini et répond à la question suivante :

3)   Pris par accident ou pas ; une grande quantité de ce nouveau médicament sous sa forme finale est-elle nuisible ?

4)   Reste à ce médicament à traverser la barrière de l’AMM –Autorisation de mise sur le marché-. L’expression de AMC –Autorisation de mise en clinique- serait plus appropriée.

5)   Cette petite rédaction n’est qu’un survol ! Ô combien !

6)   Pour que les médecins généralistes et autres spécialistes soient correctement informés du mécanisme d’action du médicament qu’il aura à prescrire, des EPU – Èudes Postuniversitaires seraient nécessaires et devraient être organisées-

7)  IMPORTANT : Le malade doit dire à son médecin tout ce qu’il ressent après la prise du et/ou des médicaments prescrits.

8)  Tout ceci n’est qu’une opinion.

 

Emblavons le bon grain !                       Raymond Chermat

 

 

                                

 

 

     

 

 

 

 

    

 

 

 

 

                                

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

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