La définition du mot génocide est : Crime commis dans l’intention de détruire un groupe humain, national, éthique, racial, ou religieux -Genève 1948-.
Victor Hugo dit : Je ne crois pas le droit de tuer un homme; mais je me sens le devoir d’exterminer le mal.
La définition du verbe exterminer est : Massacrer jusqu’au dernier du groupe ou, une très grande partie du groupe humain.
Compte tenu de ces définitions, à partir de combien de morts devrait-on parler de génocide ? Sachant qu’un mort c’est déjà beaucoup surtout quand il s’agit d’un enfant -géniteur en puissance- qui n’a encore rien compris de l’histoire, Ai-je compris ?
Supposons :
A et B sont deux groupes « humains », ils se massacrent, même allègrement parfois, - distribution d’armes, de drogues, d’alcool et d’argent-. Toujours, il y a des morts dans le groupe A et des morts dans le groupe B. Pour ceux qui croient, Dieu est impliqué paraît-il. Et, il y a des survivants dans les deux groupes, ils engendreront ! -la vie continue- Il y a de l’espoir !
Un enfant mort ou de nombreux mort, comment définir un génocide ?
…… En déterminant le nombre de morts ?
…… En désignant le groupe A qui aurait obéi à des ordres issus d’un cerveau en dysfonctionnement ? Ce cerveau aurait ainsi décidé la suppression du groupe B.
…… Inversement ?
…… Qui tue qui et pourquoi ?
À ce stade du massacre de l’être humain en A comme en B, au moment de tuer, cet être « humain » est-il encore anthropomorphe ? C’est à dire : a-t-il encore l’apparence humaine ? Rudolf Joseph Rummel professeur émérite de science politique dit : « Le pouvoir absolu tue absolument ». Comment qualifier ceux qui ont le pouvoir de tuer ? Sont-ils inquiétés par l’appareil judiciaire ? Rarement ? Tardivement ? Jamais ? Et le petit voleur d’oranges lui, comparution immédiate ? Ce n’était qu’une orange ! Ceci est une image en comparaison et, très proche de la réalité!
Rappel :
……1915 Arméniens 1200 000 morts, est-ce un chiffre déterminant ?
…… 1914-1918 de 9 à 10 millions de morts ?
…… 1936-1945, Juifs et autres, combien ?
…… Dans les années 1950 et … Corée, Viêt-Nam, les iles dans l’océan Pacifique. En Chine, combien ?
…… 1975-1979 : Le criminel Pol Pot au Cambodge, combien ?
…… Avril-Juillet 1994 Rwanda -Hutu-Tutsi, combien ?
…… Bosni Orientale 1995, 7000 ? 8000 ? Plus ? Certains coupables sont-ils encore en liberté ? Le petit voleur d’orange est peut-être encore en prison !
Caricature ?
Souvent les coupables de ces massacres monstrueux, ont le culot d’annoncer la « couleur » de leurs actes. Est-il vraiment impossible de neutraliser ces bourreaux avant le désastre prévisible ? La haute politique est haute à ce point ?
Les lambris dorés sont-ils protecteurs à ce point ?
…… Darfour au Soudan, combien ?
…… Kenya, combien ?
…… Afghanistan Combien ?
Et, ce n’est pas fini ! D’autres morts sont à venir car l’être « humain » est toujours aussi con ! Tous ces morts ! Réfléchissons Ils sont morts et, aujourd’hui encore ils meurent pour rien ! On ne peut refaire l’histoire dit-on mais, il n’est pas interdit de réfléchir ! De se poser des questions à propos du cerveau ! Comment se fait-il qu’il puisse dysfonctionner à ce point ? Qui a bénéficié de tous ces morts ? La cupidité est-elle puissante à ce point ?
Comment comprendre ? Des phrases qui ont été prononcées par des « êtres humains » qui se sont arrogé le pouvoir d’intervenir dans le programme génétique de la population, le pouvoir de tuer. Ils ont dit : « Il faut les exécuter sans jugement, mettre fin à leur existence ». Les gens au pouvoir qui disent de telle phrases sont-ils encore des « êtres humains ? » Peut-on les classer parmi les animaux ? La comparaison est-elle possible ? Le cerveau vous dis-je ! Il faut faire l'école autrement !
Les cerveaux de ces gens, qui ont de tels pouvoirs, sont-ils en permanence en dysfonctionnement ? Quelle horreur !
Ce n’est plus une question de définition du mot - génocide - ou pas, ce n’est plus une question de chiffre du nombre de morts - Un, deux, cent, mille, million -, ou pas, il faut réfléchir à autre chose !
Réfléchissons !
Il semble qu’il nous faudra, longtemps, longtemps, très longtemps creuser le cerveau « humain » pour connaître enfin le mécanisme qui provoque chez d’aucuns l’envie d’éliminer leurs semblables.
Emblavons le bon grain ! Raymond Chermat